monia
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Sujet: Si on pouvait repartir à zéro Jeu 07 Mai 2009, 11:19 |
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Erma Bombeck est décédée en 1996 de complications à la suite d’une transplantation rénale. Elle souffrait également d’un cancer du sein. Malgré la maladie, elle a mené une brillante carrière de journaliste aux États-Unis, réputée pour son humour. Elle a écrit sur les mamans, sur les femmes et sur la vie. Elle a parlé de sa maladie avec ses lecteurs, écrit sur la maladie, la compassion et la souffrance. Durant sa carrière, elle a publié plus de 4 000 articles d’opinions, écrit 15 best-sellers et est devenue une des journalistes les plus appréciées à travers le monde.
Si je pouvais revivre ma vie figure parmi les plus connus de ses textes. Dans un monde où nous voulons toutes être de bonnes mères, où nous ne ménageons aucun effort pour le bonheur des nôtres, souvent au risque de nous oublier nous-mêmes, ce texte est (et restera longtemps) toujours d’actualité. Vous l’avez peut-être déjà lu quelque part. Le revoici pour la belle réflexion qu’il a suscitée chez nous, en vous souhaitant qu’il vous inspire à votre tour.
Si je pouvais revivre ma vie
« J'aurais invité des amis à dîner même si le tapis était taché et le divan défraîchi. J'aurais mangé du pop-corn dans le salon et me serais moins inquiétée de la saleté. J'aurais pris le temps d'écouter mon grand-père raconter encore une fois sa jeunesse. Je n'aurais jamais insisté pour que les fenêtres de la voiture soient remontées parce que mes cheveux venaient d'être coiffés.
J'aurais allumé la chandelle rose sculptée en forme de rose par mes enfants, avant qu'elle ne fonde dans le placard. Je me serais assise sur la pelouse avec mes enfants sans m'inquiéter des taches d'herbe. J'aurais moins pleuré et ri en regardant la télévision et plus en regardant la vie. Je me serais mise au lit quand j'étais malade au lieu de prétendre que la terre arrêterait de tourner si je n'étais pas là.
Je n'aurais jamais rien acheté juste parce que c'était pratique ou garanti à vie. Au lieu de souhaiter enfin la fin d'une grossesse, j'aurais savouré chaque moment en réalisant que l’enfant qui grandissait en moi était ma seule chance dans la vie d'assister Dieu dans la création d'un miracle. Quand mes enfants m'embrassaient fougueusement, je n'aurais jamais dit : « Plus tard. Maintenant allez vous laver les mains. » Il y aurait eu plus de «Je t'aime» et moins de «Je suis désolée.»
Mais surtout, si j’avais une autre chance de vivre, j'en saisirais chaque minute, je la regarderais pour vraiment la voir, la vivre et ne jamais la redonner. » - Erma Bombeck |
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