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Comment avoir davantage confiance en soi |
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monia
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Sujet: Comment avoir davantage confiance en soi Lun 14 Sep 2009, 19:31 |
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Timide, vous avez de la difficulté à prendre votre place? Vous doutez trop souvent de vous même? Vous manquez d’assurance? La confiance en soi, ça se travaille. Pas agréable de se sentir nulle, inadéquate, incompétente. Épuisant aussi de toujours douter de soi, d’hésiter devant la moindre décision à prendre, de tout remettre en question, de chercher sans cesse l’approbation des autres, de se sentir constamment insatisfaite, vulnérable, coupable. Que la vie est longue et triste quand on a peu confiance en soi!
La confiance en soi se construit dès l’enfance, en grande partie à travers le regard que les parents portent sur nous. Se sentir aimé pour ce qu’on est, être encouragée et félicitée nous propulse en avant. À l’inverse, le fait d’entendre constamment de faire attention, de ne pas toucher, de ne pas essayer puisque, de toute façon, on n’y arrivera pas, sape lentement, mais sûrement, la confiance en soi. Heureusement, en cette matière, rien n’est irrémédiable. Plutôt que de s’enliser et de déprimer, on peut décider de réagir et de changer le cours des choses. Certaines personnes auront peut-être besoin d’une aide extérieure. Mais on peut toutes faire de grands pas si on s’y met vraiment. Comment? En apprenant d’abord à bien se connaître. Puis en passant à l’action, en accumulant de petites victoires qui, lentement, nous redonneront confiance. Mais pour cela il faut arriver à faire taire cette petite voix en nous qui tente constamment de saper nos efforts. Et nous serons alors capable d’affirmer de plus en plus clairement nos besoins, nos désirs et nos préférences. S’observer en toute honnêteté
La première étape sur le chemin de la confiance en soi: apprendre à mieux se connaître, découvrir qui l’on est vraiment. Il faut prendre le temps de se demander, en toute lucidité, quels sont nos qualités et nos défauts, faire le bilan de nos réussites et nos échecs, dresser la liste de ce qu’on aime et de ce qu’on n’aime pas, de s’interroger sur nos valeurs fondamentales. Ce petit exercice permet de réfléchir le plus honnêtement possible à la perception que l’on a de soi et à l’image que l’on projette. Soyez aussi tolérante et compatissante envers vous-même que vous le seriez envers votre meilleure amie. «Les personnes qui ont peu confiance en elles ont tendance à être très dures envers elles-mêmes. Pour elles, on est soit pourrie, soit parfaite!», remarque la psychologue Louise Descôteaux. Mais la réalité se situe généralement entre ces deux pôles. La perception que les autres ont de nous aide aussi à mieux nous connaître. Ainsi, on peut avoir l’impression qu’on n’est pas très brillante mais sympathique, alors que les gens qui nous entourent nous trouvent au contraire plutôt intelligente mais brouillonne... Prêtez une oreille attentive à leurs remarques et à leurs commentaires. Vous pouvez même solliciter leur avis. En confrontant ainsi la perception que vous avez de vous-même à celle que les autres ont de vous, vous apprendrez peut-être des choses qui vous seront utiles. Louise Descôteaux suggère également d’être attentive à ses réactions physiques. Votre coeur se met tout à coup à battre la chamade, votre respiration s’accélère, vos muscles se tendent, votre mâchoire se serre... tout cela peut vous fournir de précieux indices sur vous-même et sur les situations qui vous dérangent. Tiens, vous venez de baisser les yeux en présence de telle personne! Pourquoi? «Il faut observer ces petits signaux, mais sans les juger, dit Louise Descôteaux. Ce sont des indices qui peuvent nous aider à découvrir ce qui ne tourne pas rond.» En étant ainsi attentive à vous-même, vous arriverez aussi à mieux comprendre les raisons émotives qui font que vous avez si peu confiance en vous ou que vous vous aimez si peu. Après avoir ainsi obtenu un portrait plus réaliste de sa personne, on peut décider de modifier certains aspects de sa personnalité et d’en accepter certains autres, sans honte et sans regret, en se disant qu’ils font partie de ce que l’on est. Agir
Eh oui! Prendre conscience de qui nous sommes ne suffit pas. Il faut ensuite passer à l’action si l’on veut changer. C’est dans l’action, en faisant des choses concrètes, que grandit la confiance en soi. La vie de tous les jours nous fournit une foule d’occasions d’agir et d’augmenter cette confiance. L’important, c’est de se fixer des objectifs réalistes et de ne pas en déroger. «On s’attaque d’abord à des choses qui nous font plaisir, ou pour lesquelles on a du talent et qu’on a de bonnes chances de réussir», dit Louise Descôteaux. Car la confiance grandit avec nos réussites et nos bons coups. Il ne sert à rien de vouloir escalader l’Everest si l’on a jamais fait de randonnée pédestre! Il faut d’abord s’attaquer aux choses qui nous semblent le plus faciles. Oser donner son opinion sur un fait d’actualité, par exemple, saluer un collègue qui nous intimide, converser quelques minutes avec un commerçant, aller seule dans un café... voilà autant de petits gestes qui nous aideront lentement à acquérir de la confiance en soi, dans la mesure où l’on est fière d’avoir réussi à les faire. Affronter ses peurs n’est jamais facile. Le coeur s’affole, on a les mains moites, on voudrait mourir. Un conseil: respirer. «La respiration aide à trouver une sorte d’apaisement, de calme intérieur», explique Louise Descôteaux. Et puis on pense aux bons coups qu’on a réalisés et à ces bons mots que certaines personnes ont eus à notre égard. Et l’on fonce. Il n’y a plus d’autres choix. Faire taire la voix de la critique
«L’autocritique et l’autodénigrement sont les grands ennemis des gens qui manquent de confiance. Ce sont eux qui les empêchent de bouger», dit la psychologue Sylvie Boucher, du Centre d’aide au développement personnel. Comme elle est parfois tenace cette petite voix intérieure qui tente de saper nos élans... «À quoi bon!», «Ça ne marchera pas!», «Ça ne donnera rien!», «Qu’est-ce que les autres vont penser?», «De quoi vais-je avoir l’air?» Quand cette voix insidieuse se fait entendre, il faut l’écouter. Eh oui! L’écouter d’abord. S’arrêter. Prendre le temps de se demander si ces idées négatives qui nous empoisonnent la vie sont réalistes. Vous considérez que vous avez été nulle dans telle ou telle situation?. Que vous avez eu l’air d’une vraie folle quand on vous a présenté telle personne? Vraiment? Analysez froidement la situation. Trouvez des éléments positifs, il y en a sûrement. Et servez-vous-en pour aller plus loin. Et surtout demandez-vous si ces pensées négatives que vous entretenez à votre sujet vous aident à vous sentir mieux et à affronter vos peurs. Non? Alors, faites-les taire. Rappelez-vous également que vous avez droit à l’erreur. Voilà que vous vous apprêtez à faire quelque chose que vous trouvez particulièrement difficile? Le pire qu’il pourrait arriver, ce serait que vous échouiez. Et puis après? Vous n’en mourrez pas. «Il faut avoir un certain humour, être capable de rire de nous et de la situation qui nous fait peur», dit Louise Descôteaux. Savoir s’affirmer
Enfin, pour bien ancrer sa confiance, il faut aussi apprendre à s’affirmer, à dire ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas, ce qu’on ressent. On vous a blessée? Faites-le savoir. Telle attitude vous déplaît chez un collègue? Vous avez le droit de le dire. S’affirmer, cela s’apprend aussi. S’ouvrir aux autres
Les personnes qui manquent de confiance ont souvent de la difficulté dans leurs rapports avec les autres. Elles ont l’impression qu’on leur veut du mal, qu’on les juge, qu’on les méprise. Là encore, demandez-vous si ces pensées sont fondées ou si elles ne sont pas tout simplement des créations de votre imagination. Avez-vous raison de vous sentir menacée? Qu’est-ce qui, concrètement, vous autorise à penser que telle personne vous méprise? Et si la façon dont vous pensez que les autres vous perçoivent n’était qu’une projection de votre part, que le reflet de ce que vous pensez de vous? Laissez aux autres la chance de vous connaître et de vous aimer. «Quand le coeur est ouvert, le contact avec les autres est facile. Mais il tourne à vide quand on passe son temps à s’observer et à se juger», remarque Louise Descôteaux. La confiance attire la confiance. Quand on a confiance en soi et qu’on est bien dans sa peau, les autres le sentent. Et, forcément, ils viennent vers nous. Posture et attitude
Les personnes qui ont confiance en elles se tiennent droites, elles ont un port altier et un léger sourire qui les rend sympathiques. Elles osent aussi regarder les gens droit dans les yeux (si l’on a du mal à le faire, on peut fixer un point situé entre les deux yeux pour s’habituer...). Pourquoi ne pas imiter leur comportement? Pour dégager une aura de confiance en soi, on se redresse, on prend de profondes respirations. Lentement, l’esprit aussi se redresse. On se sent déjà plus détendue, et un peu plus solide. «Le corps, le coeur et l’esprit, tout ça va ensemble, rappelle la psychologue Sylvie Boucher. Tout comme les pensées, les émotions et le comportement ne font qu’un.»Il faut donc être attentive à sa posture et aux traits de son visage. Pour être plus à l’aise, on s’exerce devant un miroir. Et quand on rencontre des gens qui nous impressionnent au point de sentir vaciller notre confiance, rien de tel que de les imaginer dans le plus simple appareil, en train de satisfaire certains besoins impérieux... Succès garanti! On se sentira presqu’instantanément sur un pied d’égalité.
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Sujet: Re: Comment avoir davantage confiance en soi Lun 14 Sep 2009, 19:33 |
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Avoir confiance en soi, pourquoi, comment ?
Vous faites des projets mais avez-vous confiance dans l'avenir qui s'annonce et surtout avez-vous confiance en vous ? Dans vos relations avec les autres, vos études, votre travail, vos amitiés...
Sans confiance en moi, je suis timide, pas naturel(le), parfois angoissé(e), peut-être violent(e), ou souvent mal à l'aise dans de nombreuses situations. Consciemment ou non, j'ai peur de rater, de décevoir, de ne pas être "à la hauteur", d'être jugé, rejeté, etc, etc. Réfléchissez et reconnaissez que cela vous arrive sans doute de temps en temps ! Evidemment ce manque de confiance en soi empêche de se lancer, d'aller de l'avant : on n'y croit pas, donc on n'essaye pas : Même pas la peine de tenter ce concours, puisque je suis nul. Même pas la peine d'envoyer mon CV, puisque je n'intéresse personne. Même pas la peine d'aller vers lui, puisque je suis moche, etc, etc. D'autres fois, on se cache derrière un masque, ou bien on joue un rôle, on se fabrique un look, un personnage, on cherche à ressembler à quelqu'un d'autre : la fille blasée qui a tout vu, le jeune pro sûr de lui et autoritaire, le tombeur de femmes, l'intello, etc. En fait, celui qui ne s'aime pas n'ose pas être lui-même. Et il aura beaucoup de mal à prendre sa vie en main et à trouver le chemin qui lui convient vraiment. Au contraire le fait d'avoir confiance en soi permet de penser par soi-même de façon autonome, d'agir plus librement en se dégageant peu à peu des conditionnements. Finalement cela permet de s'engager dans des relations plus épanouissantes avec les autres : je sais que j'apporte à l'autre mes points positifs, et que je reçois les siens en retour
Les conditions pour avoir confiance en soi
Pour avoir confiance en soi, il faut avoir une idée claire de son identité : qui suis-je vraiment ? Je ne suis pas seulement le fils ou la fille de mon père et de ma mère, mais une personne unique, avec son caractères, ses passions, sa façon d'être, de réagir, sa sensibilité, ses goûts. Et quels sont mes points forts ? Il y a forcément des domaines dans lesquels je suis particulièrement à l'aise, ou bien des savoir-faire, des savoir-être qui sont les miens : je sais organiser de super soirées pour mes copains, ou bien écouter les autres, rendre service, ou encore diriger, être leader, mettre de l'ambiance, rendre service, faire la cuisine avec rien, improviser ou bien au contraire organiser très bien quelque chose à l'avance. Le fait de bien se connaître est un point essentiel pour prendre confiance en soi. On vous posera d'ailleurs la question dans tout entretien d'embauche : quelles sont vos qualités, et quels sont vos défauts ? Si vous manquez de confiance en vous, commencez par lister vos qualités. Et les défauts ? Il faut les connaître aussi mais ne pas en rester là, nous en parlerons plus loin.
Agir en ayant confiance en soi
Une fois que l'on a bien repéré ses qualités et son profil, il faut s'exercer à agir en fonction de ce que l'on est et plus en fonction des autres ou des jugements extérieurs. Exemple ? Je sais que je suis d'un tempérament actif et que j'aime découvrir concrètement les choses. Dans les études, je comprend et j'apprends mieux si je fais des travaux pratiques et des stages que si j'écoute un cours en restant passif. Quand un choix d'orientation se présente, je vais tenir compte de mon profil pour choisir mon école en m'appuyant sur mes points forts. Il vaut sans doute mieux pour moi choisir une école avec de nombreux stages ou une formation en alternance : je vais donc évaluer les choix possibles en fonction de ce que je suis réellement, et non en fonction des opinions de mes amis ou de mon entourage, ou en fonction de ce que j'aimerais être si je ressemblais à telle ou telle personne. Le résultat, c'est que grâce à la confiance que j'ai en mes propres capacités, je fais un choix qui me convient bien mieux : je vais certainement mieux réussir dans cette voie ce qui va augmenter encore ma confiance en moi.
Se dégager du poids des jugements anciens
En réalité une grande partie de nos manques de confiance, angoisses ou peurs, proviennent souvent du regard ou des paroles négatives qui nous ont peut être été adressées dès l'enfance. "Tu n'es pas très doué !", "Tu chantes faux", ou bien, "cet enfant ne fera pas de grandes études !", "Tu es vraiment paresseuse", "Tu es incapable de...", etc. Sans nous en rendre compte, nous avons absorbé beaucoup de ces jugements et en restons marqués. On m'a toujours dit que je n'avais pas d'oreille, si bien que je n'ai jamais cherché à jouer d'un instrument. On m'a toujours comparée à mon frère en disant qu'il était adroit et moi maladroite : je suis paniquée dès qu'il faut réparer quelque chose ou faire une tache manuelle. L'institutrice m'avait humilié devant toute la classe : je suis terriblement angoissé dès que l'on m'interroge ou qu'il faut passer un oral. Il est donc important de repérer ces influences et ces jugements anciens et de les analyser objectivement : ce jugement était-il tout simplement faux ? C'est souvent le cas ! y a-t-il là une part de vérité ? Ai-je vraiment un point faible, mais quel est-il exactement ? On peut ainsi se dégager des conditionnements qui viennent du passé et gagner en confiance en soi dans certains situations précises que l'on a repérées : il n'y a aucune raison pour que je sois maladroit, et comme j'aime tout ce qui est artistique, je décide de prendre des cours de dessin !
Repérer tout ce que j'ai reçu de positif
Dans ce que nous avons reçu, il n'y a pas non plus que des choses négatives heureusement. Il est important aussi de repérer tout ce que nous avons reçu de positif au cours de notre enfance et adolescence. Par exemple, mes parents étaient très accueillants, ils ouvraient facilement leur porte, la maison était souvent pleine d'amis, de cousins, de voisins. Je me rends compte que j'ai reçu ainsi une certaine ouverture sur les autres. Ou bien ce peut être un goût des voyages, ou la capacité de s'adapter très vite à un nouvel environnement, une passion pour un sport, pour un engagement, ou bien d'autres choses. Durant l'adolescence, souvent, on ne se rend pas compte de ce qu'on a reçu parce qu'on cherche à se distinguer et à prendre du large par rapport au cocon familial. On peut aussi avoir souffert de ces relations et rejeter tout en bloc. Mais pour entrer peu à peu dans l'âge adulte, il est important de faire le tri et de reconnaître qu'on a quand même reçu certaines valeurs qui font vraiment partie de notre personnalité. Ces "richesses" sont maintenant des atouts, et je vais pouvoir les faire fructifier autour de moi, les redonner ou m'en servir pour construire des projets.
Exemples : je suis enfant de divorcés, j'ai pas mal souffert, mais j'ai appris à construire des amitiés solides assez jeune pour pouvoir me confier et recevoir de l'affection. Ou je suis issu d'une famille socialement défavorisée, mais j'ai appris l'importance du travail et de l'effort et j'ai beaucoup plus de courage et de volonté que d'autres pour aborder des études ou la vie active. Peu à peu, j'intégre ces atouts, je construis ma personnalité sur des appuis positifs, et je prends confiance en moi. Je me rends même compte que je vais pouvoir redonner un peu de ce que j'ai reçu.
Avoir confiance en soi permet de s'engager dans des relations équilibrées
Si j'ai confiance en moi en effet, j'ai d'abord beaucoup moins de craintes d'aller vers les autres. Je n'ai plus cette angoisse consciente ou inconsciente de ne pas plaire, ou d'être mis(e) en difficulté. J'accepte mieux les remarques, les critiques ou les échecs (inévitables). Je suis peut-être moins timide, ou peut-être moins coléreux(se) ou autoritaire car je ne cherche plus à cacher mes faiblesses par des abus de pouvoir ou des coups de gueule. Car je connais mes propres qualités, mes dons, et je suis prêt à les partager avec d'autres : je peux développer plus facilement des amitiés dans lesquelles je vis un véritable échange. Etant moins susceptible, je suis plus ouvert(e). Je ne cherche pas non plus tout le temps à me comparer, ou à ressembler à quelqu'un d'autre : j'ai mon style, ma personnalité. Cela dit, dans une relation de confiance avec quelqu'un, je dois encore être capable de reconnaître mes fragilités, de dire mes manques et mes problèmes, car la confiance en soi ne supprime pas non plus tous mes défauts. Il s'agit d'avoir une juste estime de soi : ni trop peu ni trop car il ne s'agit pas du tout d'écraser les autres bien au contraire, mais de les aider à prendre eux aussi confiance en eux. Finalement c'est un travail intérieur à refaire chaque jour, et qui n'est jamais complètement achevé. |
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Sujet: Avoir de la maturité, c’est quoi ? Lun 14 Sep 2009, 19:37 |
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La maturité, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous dire que vous en manquez. Mais concrètement, ça veut dire quoi ? Et comment devenir plus "mature". Début de réponse en trois points.
Le "manque de maturité", c’est la critique qui tue, l'arme imparable souvent décochée par un aîné - enseignant, parent, animateur, patron - pour vous mettre à terre ou vous clouer le bec. "Tu manques de maturité, un point c’est tout !". Mais la phrase assassine peut aussi être lancée par votre copine et être encore plus dure à encaisser. Le problème, c’est que cette histoire de maturité semble insaisissable. OK, je ne suis pas mature, je me laisse envahir par mes émotions, je zape tout le temps, j’ai du mal à m’engager, à bosser, mais qu’est-ce que j’y peux ?
Trois verbes peuvent aider à mieux comprendre, et surtout à progresser. Avoir de la maturité, c’est : voir, juger et agir. Etre plus mûr(e) dans sa façon de vivre, c’est savoir enchaîner ces trois actes, un peu comme on inspire et on expire pour respirer. Et cela peut s’appliquer à tous les domaines de notre vie : loisirs, vie amoureuse, choix, orientation, boulot, initiative…
1/ Voir le réel pour moi et pour les autres
Le premier truc fondamental est de voir. Voir quoi ? Voir les besoins, les manques, les situations. J’ai invité des amis ce soir, mais je vois que le réfrigérateur est vide. Cela veut dire que je vais regarder, ouvrir mes yeux et mes oreilles. Le top du top est d’être attentif pas seulement à soi mais aussi aux autres. "Dans ma première colo comme animateur, j’étais responsable d’un groupe d’enfants toute la journée. Je devais les surveiller mais surtout m'assurer qu’il n’y avait pas de problème entre eux et que les plus discrets n’étaient pas ‘victimés’ par les autres", raconte Jean-Baptiste, 19 ans. Voir, ce peut être aussi tout simplement aller chercher une l’information : vérifier la météo avant de partir en montagne, aller se renseigner sur un métier, passer un coup de fil à des amis pour savoir s’ils vont bien... Pour gagner en maturité : si vous êtes particulièrement rêveur, dans la lune, pas concret, pas très organisé, ou bien un peu perso, plutôt solitaire, voire timide, c'est ce point numéro 1 qu'il faut améliorer. Ouvrez un peu plus grand vos antennes sur la réalité, et soyez plus attentif à ce qui se passe autour de vous.
2/ Juger pour analyser et prendre du recul
Etape numéro 2 : juger la situation ou le fait que vous venez d'observer. Attention, il ne s'agit pas d'avoir tout de suite une opinion, ou un jugement péremptoire, mais d'analyser en prenant du recul. Exemple : étudiante en médecine, Clélia trouve une offre de colocation. L'appartement lui plaît, mais les autres étudiantes font de la musique. L'étudiante pèse le pour et le contre : la proximité avec la fac est un plus, mais elle craint d'être gênée dans son travail par ses colocataires. Prendre le temps de la réflexion, c'est souvent prendre le temps tout court, éviter les décisions hâtives qui font faire des erreurs. Demander conseil aussi. "J'ai découvert une formation commerciale accessible sans le bac qui m'emballait, raconte Bastien, 20 ans. Mais après en avoir parlé à pas mal de gens, j'ai fini par y renoncer et par décider de retenter le bac". "Lors de nos formations d'éducateur, on nous apprend qu'il ne suffit pas d'avoir de la bonne volonté pour aider. Il faut comprendre les situations : cela évite les mauvaises interprétations", explique Marie, 21 ans. Comprendre est donc essentiel, et pas seulement dans le domaine du travail : en amitié, en amour et dans tous les domaines de la vie, il n'est pas interdit d'exercer son intelligence, bien au contraire ! Pour gagner en maturité : prenez l'habitude de réfléchir davantage avant toute décision ou action, en particulier si vous vous laissez vite emporter par vos émotions ou vos envies. Les impulsifs, les passionnés, les émotifs ou bien les grands romantiques auront tout intérêt à développement ce point : "juger", cela n'enlève rien à leur sensibilité, bien au contraire !
3/ Agir pas à pas
C'est l'étape ultime de la maturité. Face à un problème que vous avez repéré (étape 1), et analysé (étape 2), vous trouvez une réponse adaptée et vous la mettez en pratique. Beaucoup de rêves ou de beaux projets ne voient en effet jamais le jour faute de passage à l'acte !
Agir après avoir vu, réfléchi et choisi : c'est la méthode utilisée par tous les grands stratèges, les chefs d'entreprise, les navigateurs et c'est celle qui vous permettra par exemple de construire un projet professionnel - ou tout projet de vie - motivant et réaliste. Xavier veut devenir pilote de chasse et passer les sélections de l'armée de l'air. Son problème : son niveau d'anglais est insuffisant pour lui permettre de réussir. Après réflexion, il envisage plusieurs solutions et part finalement travailler un an en Angleterre.
L'action bien préparée - ou bien mûrie - permet en général d'atteindre l'objectif fixé. Elle vous ouvre ainsi les portes de nouvelles expériences qui vous amènent encore à prendre encore d'autres décisions. La réussite n'est pas au bout du chemin ? Il faut à nouveau voir, juger et agir pour rebondir.
Pour grandir en maturité : Ne remettez pas toujours au lendemain ce que vous avez décidé de faire après réflexion. Si vous manquez de volonté, de courage, d'initiative, fixez-vous de petits objectifs d'action et avancez pas à pas vers le but mais ne restez pas à la case départ. Eventuellement, accordez-vous de petites récompenses à chaque étape. Et rassurez-vous : on ne naît pas mature, mais on le devient peu à peu à force de voir, de juger et d'agir dans le bon tempo. |
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Sujet: Re: Comment avoir davantage confiance en soi Lun 14 Sep 2009, 19:38 |
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Accepter le regard des autres
Impossible d'avancer dans la vie sans les autres. Mais comment faire de leur jugement et leur regard un tremplin et non un couperet qui casse. Serions-nous trop sensibles à ce regard ? Explications et conseils de notre psychologue, Isabelle Stoquelet-Dargent.
Aujourd'hui beaucoup de jeunes sont très sensibles au regard des autres et disent même en souffrir, pourquoi ?
"Il y a d'abord l'influence des médias qui pour beaucoup est assez importante. La télévision, la mode, les magazines transmettent des codes sur la manière dont il faudrait être, penser, s'habiller, réussir sa vie en société...Tous ces codes ont tendance à nous formater : ils nous enferment dans un carcan, et si nous nous sentons différents sur un point, cela peut nous inquiéter. Mais il y a aussi l'image que nous renvoient les autres dans la vie sociale. Les regards mais aussi les paroles de nos amis ou nos collègues de travail nous renvoient à une image de nous-même qui peut questionner, déstabiliser. Si je croise quelqu'un dans la rue qui me dit "quelle allure, celle-là !", ça peut me poser des questions. Au contraire si une amie me dit "tu es superbe, ce matin !", je vais me sentir mieux. Et puis il y a le regard de toute notre famille, et surtout de nos parents qui est fondateur depuis que l'on est enfant. C'est un regard très important qui agit comme un révélateur : il ne nous crée pas, mais il nous éveille à nous-même, il nous permet de nous découvrir et de nous affirmer peu à peu.
Le regard de l'autre peut donc être positif ?
Bien sûr. A l'adolescence notamment, comme on change dans son corps et dans sa tête, on a à nouveau besoin d'être confirmé par le regard de ses parents. On accède à un corps d'homme ou de femme, on forme sa personnalité, ses goûts, et l'on cherche dans le regard de ses parents la confirmation que l'on peut être aimé, même si c'est parfois dans la confrontation ou le conflit. On prend alors confiance en soi grâce à ce regard bienveillant, sécurisant, mais qui doit aussi nous laisser une part importante de liberté et reconnaître notre "originalité" : car chaque jeune a quelque chose d'unique, de spécial, et c'est cette singularité qui est pleine de promesses. Ensuite, peu à peu, d'autres regards positifs, celui d'un prof, d'un ami, d'un collègue, d'un formateur continuent à encourager et permettent d'aller de l'avant dans la vie, et même, peu à peu, de faire face aux difficultés, ou de rebondir après un échec.
Beaucoup de jeunes nous disent pourtant qu'ils n'ont pas de problèmes avec leur famille mais qu'ils sont paralysés par le regard des autres, pourquoi ?
Il y a des caractères hyper-sensibles qui sont comme de gigantesques paraboles : ils captent tous les signaux que leur envoient les autres (les paroles, les regards, les attitudes, les réactions) mais ils les décodent mal et souvent ils ont tendance à rendre les autres responsables de ce que cela leur renvoie. En fait, ils reçoivent trop d'informations et ne savent pas quoi en faire parce qu'ils ne savent pas qui ils sont. Pourtant la sensibilité est une richesse, mais il faut prendre le temps d'apprendre à se connaître pour pouvoir ensuite "filtrer" et interpréter les remarques des autres.
Mais concrètement, comment faire pour apprendre à se connaître ?
C'est quelque chose qui se fait progressivement avec le temps, mais certains moyens peuvent aider. Déjà on peut discuter avec une personne proche en qui l'on a confiance : un ou une amie proche, un membre de sa famille, un médecin. Il s'agit d'évaluer et de découvrir avec cette personne tout ce qui fait notre richesse, nos atouts. On peut passer en revue tous les moments de notre vie qui ont été importants parce qu'on en a tiré du bonheur, où l'on a été confirmé dans ce qu'on faisait, félicité pour quelque chose, remercié par quelqu'un. Si l'on n'a personne autour de soi avec qui avoir ce genre de conversation, il ne faut pas hésiter à se faire aider en allant voir un ou une psychologue. Cela m'est arrivé de recevoir des jeunes seulement 2 ou 3 fois pour les aider à se découvrir et ils sont repartis rassurés et confiants en eux-mêmes. Ensuite, on peut, à la fin de chaque journée par exemple, repenser à tout ce qu'on a vécu et chercher les petits événéments qui nous ont confirmé, encouragé, dans ce que l'on est ou ce que l'on fait : un travail qu'on a bien réussi, une personne qui nous a remercié, etc. C'est d'ailleurs quelque chose qu'on aura besoin de faire toute sa vie car il faut du temps pour devenir ami avec soi-même.
En s'aimant soi-même, on supporte mieux le regard des autres ?
Oui, car l'on apprend à avoir la juste distance par rapport à l'opinion des autres. Durant toute ma vie, je vais rencontrer des personnes qui parfois vont me mettre en difficulté ou je vais vivre des événements douloureux. Si j'ai une juste estime de moi, je vais pouvoir trier tout cela et me servir de ces expériences pour aller de l'avant. Par contre, si je suis cassé et que je n'arrive pas à me relever, là il faut se faire aider et ne pas rester seul. Peu à peu on apprend à ne pas être trop dépendant, trop collé à l'opinion des autres, sans devenir non plus indifférent car il ne faut pas non plus se replier sur soi et se couper des autres.
N'est-ce pas plus facile d'assumer le regard des autres lorsqu'on devient adulte ?
Bien sûr. En avançant dans la vie, on apprend à mieux se connaître, on cerne ses centres d'intérêt, ses passions. On fait des choix d'orientation, d'études, on acquiert des compétences On apprend aussi à s'ajuster aux autres, on se rend compte de la façon de s'habiller qui nous convient. Et on trouve aussi la bonne distance avec sa famille qui n'est ni dans le copier-coller, ni dans l'opposition systématique. J'ajouterais un élément important pour prendre confiance en soi, qui est l'engagement. Chacun doit pouvoir donner à sa manière aux autres pour ne pas être toujours celui qui reçoit : créer une association, aider des enfants plus jeunes à faire leurs devoirs, s'engager dans un club de sport... Et cela, on peut le faire dès l'adolescence car cela permet de développer des potentiels nouveaux, des talents. Je me souviens d'un jeune garçon qui avait été jouer de la musique dans une maison de retraite. Le regard des personnes âgées l'avait confirmé dans sa capacité à réjouir les autres. On avance ainsi dans sa dynamique intérieure, il faut simplement s'autoriser à avoir besoin de temps... |
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Sujet: Re: Comment avoir davantage confiance en soi Lun 14 Sep 2009, 19:40 |
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Comment construire sa personnalité ?
Chacun de nous est unique, mais comme pour édifier un monument, il faut du temps et des efforts pour construire sa personnalité. Nos plans en quatre étapes et trois conseils.
1/ Posez les fondations
Commencez par faire l'inventaire de vos acquis de départ. Mes acquis ? C'est ce que vous avez déja reçu : famille, éducation, traditions, tout ce qui fait votre histoire. Bien sûr, dans tout cela, vous allez faire un tri, votre tri. Par exemple, vous n'êtes pas la copie conforme de vos parents, ou de vos frères ou soeurs. Vous pouvez aussi choisir de vous démarquer de vos proches sur certains points. Après ce tri, examinez tous les points positifs qui restent : même si elle n'a pas été facile, votre histoire vous livre forcément quelques atouts. ll faut simplement changer de regard pour les apercevoir : "J'ai connu beaucoup d'échecs à l'école, mais grâce à ma passion de l'automobile, j'ai pu faire toute ma formation en alternance et atteindre un poste très intéressant", raconte Benoît. "Mon père était muté tous les deux et j'ai beaucoup déménagé : cela m'a appris à m'adapter partout très vite", raconte Laetitia. Tous ces acquis sont de vraies pépites d'or. C'est un capital que vous portez en vous : ce sont vos fondations.
2/ Elevez vos structures
Les structures, ce sont toutes les compétences, les savoir-faire, les savoir-être. Comme les murs porteurs d'une maison, ils sont indispensables à la construction de votre personnalité. Pour les acquérir, une seule solution : se former, apprendre. Avant de devenir champion de tennis par exemple, il faut apprendre à marcher et à courir. Pour épanouir ses talents de musicien, mieux vaut avoir fait quelques gammes. Les apprentissages concernent le corps, l'intelligence, la sensibilité. Il faut aussi acquérir des qualités morales et des compétences très variées : apprendre à vivre en société, à gérer son temps, à raisonner, à prendre des responsabilités. Cela se fait à l'école, mais aussi en famille, et à travers toutes sortes d'activités : la pratique d'un sport, d'un art, la découverte du monde, l'engagement dans une association...
Pour que cela soit vraiment formateur, jouez la durée, évitez le zapping ou les changements de cap permanents. "Je faisais du basket en compétition mais j'en ai eu marre et aujourd'hui je ne fait plus de sport". Ou bien : "Les études me saoulaient, j'ai tout laissé tomber", racontent de nombreux jeunes sans formation. C'est vrai, tout apprentissage peut sembler long et un peu pénible par moment, mais mieux vaut poursuivre une activité ou des études qui vous plaisent moyennement que de risquer de vous retrouver au point mort ! Car en obtenant un diplôme, une récompense quelconque, en acquérant une compétence, vous posez une première pierre qui vous permettra ensuite d'en ajouter une autre. Au passage, vous apprenez à produire des efforts, à être patient, à persévérer, à supporter l'échec et à recommencer. Des bons points qui seront très utiles lorsque vous voudrez déployer vos talents pour affirmer plus complètement votre personnalité.
3 / Choisissez vos plans intérieurs
Peu à peu, nous commençons à poser des choix personnels qui vont dessiner les contours de notre personnalité. Au début, c'est un peu une ébauche, un brouillon. Mais en allant vers l'âge adulte, les choix s'affirment : passions, études, métier, amitiés, projet, style de vie, amour... Tout l'enjeu, c'est d'arriver à faire ses choix librement : je ne choisis pas quelque chose pour faire plaisir à mes parents (ou pour leur déplaire), pour épater mon entourage, pour faire comme mes amis, ou pour ressembler à un modèle, mais parce que cela me convient profondément. "Il m'a fallu assez longtemps pour que je puisse envisager de faire les études d'éducateur spécialisé dont j'avais vraiment envie", raconte Violaine. Un choix libre, ce n'est pas non plus forcément celui qui semble le plus original ou le plus loufoque. Comment acquérir cette liberté de choix ? - D'abord en s'exerçant sur de petites choses : choisir librement ce qu'on a envie de faire le week-end suivant indépendamment des copains, choisir la façon dont on souhaite passer ses vacances, etc. - ensuite, en se donnant du temps pour réfléchir avant de décider quelque chose. Si je choisis toujours tout à la dernière minute, je risque de manquer d'informations et de me faire influencer. Pour les choix d'études et de métiers par exemple, il faut anticiper suffisamment pour pouvoir mûrir et bien se renseigner. - en apprenant à dire "non" quand quelque chose ne me convient pas : si vous avez déjà réfléchi à vos choix, c'est plus facile.
4 / Déployez vos talents
En exerçant et en développant les dons et les capacités qui sont en vous, vous faites vraiment fleurir votre personnalité. Vous donnez à votre "maison" son style, vous devenez ce que vous êtes, ce qui va bien plus loin que l'adoption d'un look. Reste à trouver les fameux talents. Tout de suite, certains se désolent... Attention, il ne s'agit pas seulement de la Star Academy, les talents ne sont pas forcément artistiques. Vous pouvez être doué pour les langues étrangères, l'informatique, ou bien pour établir des relations faciles et chaleureuses avec les autres, pour organiser, pour comprendre des mécanismes compliqués ou pour régler les conflits... Les talents sont souvent en germe durant notre enfance et notre adolescence. Certains jaillissent très tôt, d'autres se révèlent plus tard au fil des expériences ou des rencontres. Pour les affirmer, il faut les exercer. Se jeter à l'eau, se lancer. Pour savoir si vous avez l'âme d'un vendeur, faites vite un stage de vente. Pour aiguiser votre plume de poète, écrivez beaucoup. Parfois il faut aussi refaire une formation, reprendre des cours. Le talent ne dispense pas du travail, au contraire.
Nos trois conseils pour construire votre personnalité
- Construisez avec les autres Vous devez bien sûr développer votre personnalité à vous, mais vous ne pouvez non plus ignorer les autres. Au contraire, c'est dans la vie de relations que la personnalité s'enrichit, se forme et souvent se révèle. Soyez donc attentif à la qualité de vos contacts, recherchez les bons conseils, soignez les amitiés profondes, apprenez à écouter les autres sans pour autant vouloir les copier ou vous faire "bouffer".
- Faites une construction harmonieuse Nous sommes à la fois corps, esprit, sentiments, intelligence... Et pourtant, la personne humaine forme une unité. Construire sa personnalité, c'est tenir compte de cette unité, par exemple en évitant de développer un seul aspect (le corps, l'intelligence...) en négligeant tous les autres. C'est aussi chercher à bâtir un projet cohérent dans lequel nos choix vont correspondre à nos goûts et à nos valeurs profondes. - Faites confiance au temps Comme dit le proverbe, Paris ne s'est pas fait en un jour. On construit sa personnalité peu à peu, année après année. Ne soyez pas impatients : même si les bases de la personnalité sont souvent posées à l'orée de l'âge adulte, les talents et la confiance en soi continuent à s'épanouir par la suite. En réalité, le chantier dure toute la vie. |
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monia
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Sujet: Re: Comment avoir davantage confiance en soi Lun 14 Sep 2009, 19:41 |
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Savez-vous écouter les autres ?
Dans la vie professionnelle et le travail d'équipe, mais aussi en amitié, en amour, et dans toutes les relations personnelles, l'écoute est capitale. Etes-vous quelqu'un qui sait écouter en profondeur ? Vous détenez alors une clé pour réussir vos relations avec les autres.
Ne pas écouter ses parents, à un certain âge, c'est normal. Ses profs ? c'est fréquent. Et ses amis ? ses collègues, ses voisins ? "Je parle beaucoup, j'ai le contact facile", dit Sophie. Mais écoutez-vous vraiment les autres ? Prenez-vous le temps de les comprendre ? Tenez-vous compte de leurs idées, leurs soucis ? Après avoir franchi les premières épreuves du difficile concours Cadets d'Air France pour devenir pilote de ligne, Mathieu a dû subir les tests psychologiques : une épreuve de groupe durant laquelle plusieurs candidats doivent résoudre un problème sous l'oeil d'un psychologue. Un test classique utilisé par nombre d'entreprises pour recruter ! Retenu pour présenter la solution du groupe, Mathieu n'a malheureusement pas convaincu le jury. "On m'a reproché de ne pas tenir compte assez des idées des autres, de ne pas savoir écouter ".
Ecouter, ça s'apprend
Eh oui, écouter n'est pas si naturel qu'on pourrait le penser. Il ne suffit par d'avoir deux oreilles. Ecouter quelqu'un en profondeur, c'est faire une démarche volontaire qui n'a rien de passif. Ecouter, ce n'est pas seulement entendre. C'est décider de se rendre attentif à celui ou celle qui me parle. Je suis en cours et le prof attaque son chapitre : vais-je écouter ou penser à autre chose ? Ma soeur entre dans ma chambre et s'assoit sur mon lit, l'air contrarié : vais-je lever le nez de mon bouquin pour écouter ce qui ne va pas ? Mon copain s'assoit en face de moi dans le train : vais-je arrêter mon iPod ? Pour écouter, il faut laisser un peu de place à l'autre, lui donner de l'attention. Mais ce n'est pas tout. Il y a une façon d'écouter vraiment. Dans les années 50, un psychologue américain, Thomas Gordon, a défini ce qui s'appelle "l'écoute active". Un art d'écouter les autres qui permet de mieux les comprendre et d'éviter ainsi pas mal de conflits. Depuis, il y a des stages d'écoute partout : dans les entreprises, les associations...
Ce qui ressemble à de l'écoute mais n'est pas de l'écoute.
Pour bien écouter, il faut d'abord se débarrasser des mauvais plis, des habitudes que nous pouvons avoir quand nous parlons aux autres. Exemple : mon meilleur ami arrive, l'air triste et me dis "J'ai pas la forme aujourd'hui". L'écouter, ce n'est pas : - L'interrompre, lui couper la parole : "Eh tu sais pas, j'ai vu untel hier..." - Lui poser des questions, être curieux et inquisiteur : "Qu'est-ce que t'as fait ? Tu as vu Julie ? Tu as été chez Paul ? - Lui donner des conseils : "Tu devrais faire ci et ça..." - Emettre un jugement : "C'est parce que tu sors pas assez, ou..." "Moi je pense que tu devrais faire cela..." - Ramener les choses à soi : "Eh ben moi, je vais mieux mais..." En réalité, toutes ces attitudes empêchent l'autre d'aller plus loin. Il ne peut exprimer ce qu'il avait besoin de dire à quelqu'un.
Comment bien écouter ?
Mettez-vous à la place de votre ami. De quoi a-t-il le plus besoin ? De conseils ? De jugement ? Non. Quand nous avons quelque choses d'important à dire, nous attendons seulement une oreille attentive, de l'attention mais de la discrétion, de l'intérêt mais peu de paroles. Concrètement, pour bien écouter, il faut : - ne pas interrompre l'autre, le laisser aller au bout, et même, ne pas avoir peur de laisser le silence s'installer... car celui qui s'exprime ne va pas forcément tout sortir du premier coup. - être attentif aux paroles prononcées, aux idées émises par celui qui nous parle, - relancer la conversation seulement à partir de ce que l'autre a dit, sans introduire d'idées venant de nous (conseils, questions) : "Tu dis que tu n'as pas la forme...". Souvent, il suffit de reformuler en une phrase ou deux ce que nous avons compris. Votre collègue vous explique qu'il est débordé de travail, qu'il est très en retard dans le dossier à rendre. Plutôt que de lui dire "C'est embêtant, tu vas nous mettre en retard" (attitude de jugement), on peut lui dire : "Tu es angoissé à l'idée de ne pas rendre ton travail". Cette façon de faire montre de la compréhension, notre interlocuteur le sent et cela peut l'inciter à en dire plus.
Ecouter, à quoi ça sert ?
Si je me sens écouté et compris, je suis encouragé à exprimer plus de choses : cela m'évite de garder toutes mes émotions pour moi, et me procure un certain apaisement. Je suis encouragé aussi à formuler des idées, ce qui peut être très créatif et aider à trouver des solutions à des problèmes. Tout ceci peut être très utile : - dans la vie de travail : il est prouvé que les gens qui s'écoutent lorsqu'ils travaillent ensemble communiquent mieux, ont plus d'idées, sont mieux coordonnés, ont un travail d'équipe plus fructueux, gèrent mieux leurs divergences, ont moins d'incompréhension et moins de conflits. - dans la vie privée (famille, couple, groupe d'amis) : le climat d'écoute permet d'évacuer les émotions, de mieux connaître et comprendre l'autre, de fortifier les liens et les sentiments (amitié, amour, confiance), de dédramatiser les incompréhensions et les conflits. Mais lorsqu'on a quelque chose à dire, faut-il s'écraser ? Non, mais il y a un temps pour écouter l'autre, essayer de le comprendre, et un temps pour parler à son tour. L'idéal étant de savoir écouté et d'être écouté. |
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Sujet: Re: Comment avoir davantage confiance en soi |
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Comment avoir davantage confiance en soi |
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